La culotte menstruelle, une protection intime éco-responsable
Le marché des protections intimes
Le marché des protections intimes jetables est dominé par les tampons et les serviettes hygiéniques.
Le Tampon est une protection temporaire qui consiste en un petit cylindre jetable, fabriqué avec un ensemble de matières absorbantes comprimées. Le tampon est utilisé avec (ou sans) applicateur, en étant introduit dans le vagin.Il absorbe le flux de sang : sa capacité d’absorption dépend de la taille du tampon et de l’abondance du flux menstruel. Son succès vient de son relatif confort pour la femme active et du fait qu’il soit invisible.
La serviette hygiénique est une protection plus polyvalente : utilisable aussi bien pour les menstruations qu’à la suite de l’accouchement ou pour les fuites urinaires. Elle est très commode : dès qu’elle est pleine, elle est remplacée. Elle n’est pas invasive comme l’est le tampon ou la coupe menstruelle. Le tampon et la serviette hygiénique sont des produits industriels disponibles presque partout : grandes surfaces, pharmacie …
Les protections jetables : un impact écologique désastreux
Les serviettes jetables et les tampons jetables occasionnent d’énormes problèmes environnementaux et sanitaires. Leur bilan écologique est désastreux car les matières utilisées sont rarement biodégradables. Les matières sont généralement plastiques (polyester, rayonne, polypropylène, polyéthylène, polyester) mélangées à de la fibre de coton. Leur fabrication a recours à des substances pointées du doigt par les associations de consommateurs pour leurs effets nocifs sur le corps humain : phtalates, dioxines. Ces substances sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens et des agents cancérigènes. Les emballages sont à dessein très laconiques sur les matières utilisées, et même si leur fabrication est certifiée, ce n’est en rien un gage sanitaire.
En moyenne, on estime qu’une femme adulte consomme au cours de sa vie plus de 9 000 serviettes hygiéniques, chacune étant portée sur une durée n’excédant pas 8 heures. Les quantités de déchets occasionnées sont donc énormes, si on rapporte ces chiffres au nombre de femmes dans le monde. Les enjeux en termes de pollution des eaux et des sols ont créé une prise de conscience mondiale.
D’un point de vue économique, un tampon coûte actuellement moins de 20 centimes d’euro la pièce. On estime qu’une protection réutilisable telle que la culotte menstruelle permettra d’économiser un peu moins de 50 euros annuels.
La culotte menstruelle : performance et éco-responsabilité
Les alternatives écologiques aux protections classiques sont aujourd’hui nombreuses : coupe menstruelle, serviettes lavables, éponge menstruelle et culotte menstruelle.
La culotte menstruelle ressemble à la serviette hygiénique classique. Elle est lavable, réutilisable, conçue suivant une superposition de couches absorbantes et imperméables qui collectent et retiennent le sang menstruel. Sa capacité d’absorption se conserve sur une durée maximale de 12 heures maximum suivant l’abondance du flux.Les modèles les mieux notés affichent des durabilités atteignant 5 années !
Les matériaux utilisés sont de préférence biodégradables. Par exemple, le bambou : un tissu absorbant en bambou est aussi performant que le coton mais ne contient aucune substance nocive ni fertile à la multiplication des bactéries.
La culotte menstruelle vous permet de garder ses habitudes tout en étant protégée : portez un shorty, un string sans contrainte. Car la culotte menstruelle a plusieurs avantages :
- Elle est fine et gonfle peu sous l’afflux de sang ;
- les tissus sont choisis pour contenir le moins possible de substances chimiques ;
- Elle protège sans libérer des odeurs liées à l’humidité ;
- Elle peut être utilisée dans des contextes actifs : sport.
Pour résumer, la culotte menstruelle est aisée d’entretien, saine, confortable et éco-responsable.